Mort aux titres-restaurants

Si à l’origine les titres-restaurants étaient des tickets de rationnement, ce n’est clairement plus le cas aujourd’hui où il s’agit d’un avantage en nature sur lesquelles les entreprises payent la majorité du montant mais exempt d’impôts et le salarié paye le reste. L’émission des titres est faite par des entreprises privées qui sont rémunérées (entre-autre) par les commerçants acceptant les titres-restaurants.

Il est donc évident que ce système a de base des inconvénients majeurs :

C’est sans compter non plus que les acteurs principaux se sont mis en mode cartel ce qui leur a valu de se prendre des amendes totalisant plus de 400 millions d’euros fin 2019.

Et dans la pratique il y a plein de règles spécifiques sur les conditions d’utilisations de ces titres ce qui fait que bien souvent il est difficile de savoir si les titres-restaurants vont être acceptés ou non suivant le type de nourriture (par exemple il n’est pas autorisé d’acheter des pâtes sèches avec un titre-restaurant), le montant, le jour, l’heure et le format (un supermarché peut accepter les titres-restaurants au format papier, mais la version dématérialisée est refusée par leur terminal de paiement).

Bref, les titres-restaurants ne sont avantageux pour personne et ont créé une industrie inutile, polluante et un gaspillage de temps de vie humaine.

À côté de ça il existe la prime de panier dont le montant varie si le repas est pris dans les locaux de l’entreprise, hors des locaux où en déplacement. Cette prime, comme les titres-restaurants, est exempte de charges sociales et pourrait être adaptée pour remplacer les titres-restaurants qui ont plus d’inconvénients que d’avantages.

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